Section locale
1660 





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Historique de la section locale

La Section Locale 1660 de l'Association Internationale des Machinistes et Travailleurs et Travailleuses en Aérospatiale (I.A.M.A.W.) a été fondée le 27 mars 1943 par les travailleurs de Dominion Engineering Works de Lachine. Cette année là, en mars, ils obtenaient leur charte syndicale et ils signaient leur première convention collective l'année d'après. Au fil des ans, la Section Locale s'est transformée en section composé avec l'ajout d'autres unités de négociation telles : Black McDonald dans les années soixante, suivie de Zimcor, Bedarco , Godfrey-Howden … Certaines de ces entreprises ont disparues depuis, d'autres ont changé de nom. En 1962 General Electric achetait Dominion Engineering Works, puis fractionnait ses activités en 1984 en vendant la fabrication des machines à papier à l'entreprise finlandaise Valmet. Dominion Engineering devenait par la suite G.E.Hydro, qui demeura la principale unité de la Section Locale avec un membership d'environ 280 membres jusqu'en août 2008. Depuis l'usine principale a été acheté par Metso Minerals (multinationale finlandaise) , le laboratoire et l'usine des barres a été vendu a Andritz Va Tech Hydro (Autriche)
 

 

En février 1997, nous avons absorbé une partie de l'ex-Section locale 987, de l'A.I.M.T.A. en grossissant nos rangs de dix nouvelles Unités de négociation. Toujours en 1997 les gardiens de sécurité de chez GE Hydro quittaient la Section locale 2235, de l'A.I.M.T.A. pour se joindre à la Section 1660. En novembre 1997 les derniers éléments de l'unité de négociation de la Section 1530 (déplacées de Sherbrooke à Hull) se joignaient également au 1660.

Présentement nous représentons les membres de 15 Unités de négociation provenant de 15 entreprises différentes, soit un total d'environ 450 membres actifs et 165 retraités. La dimension de ces unités de négociation varie de 4 membres à 225 membres. Comme les taux horaires des salaires varient beaucoup d'une unité à l'autre, les cotisations syndicales ont été établies en proportion des capacités salariales de chacune des unités.

La Section Locale 1660 a déjà eu, à une certaine époque, son propre agent d'affaire. Aujourd'hui nous sommes affiliés et desservis par la Loge de District 11, -crée en décembre 1996 donc nous faisons maintenant affaire avec les quatres différents agents d'affaires. Les rencontres de notre Comité Exécutif se tiennent le premier lundi de chaque mois et nos Assemblées Générales ont lieu le troisième mardi du mois.

Un bref historique du Syndicat des machinistes
 

1872 : Le Parlement du Canada promulgue la Loi sur les syndicats pour ainsi légaliser la syndicalisation.

1888 : Dix-neuf machinistes se réunissent dans une fosse de locomotives d’Atlanta en Georgie pour voter sur la création d’un syndicat. À l’époque, les machinistes touchaient entre 20 et 25 sous pour une journée de 10 heures de labeur.

1889 : Trente-quatre sections locales sont représentées au premier congrès des machinistes, à la salle du sénat de l’État de la Georgie. Elles élisent leur grand maître machiniste, Tom Talbot. Un journal mensuel voit le jour.

1890 : La première section locale canadienne (Section Locale 103) obtient sa charte à Stratford (Ontario).
Le syndicat est nommé l’Association internationale des machinistes. Le siège est établi à Richmond en Virginie. Le syndicat compte alors 4 000 membres.

1891 : La section locale 145 de l’AIM exige un traitement de 3 $ par journée de travail de 10 heures.

1892 : La section locale 235 (Toronto) reçoit sa charte. La première entente ferroviaire est conclue avec Atcheson, Topeka & Santa Fe.

1895 : L’AIM se joint à la Fédération américaine du travail (FAT) et déménage son siège à Chicago.

1898 : La section locale 52 de l’AIM, à Pittsburgh, réussit sa première grève et obtient une journée de travail de 9 heures.

1899 : Les heures supplémentaires sont payées à temps et demi. Le siège déménage à Washington D.C.

1900: Le Parlement du Canada adopte une résolution sur le régime des justes salaires, pour que les travaux publics fédéraux soient payés aux taux en vigueur pour les hommes de métier.

1901: L’AIM organise son congrès à Toronto (Ontario), Canada. La section locale 456 de Victoria en Colombie-Britannique reçoit sa charte.

1903 : Les spécialistes peuvent adhérer au mouvement.On commence à réclamer une journée de travail de 8 heures.

1905 : Les apprentis sont acceptés dans le syndicat. On compte 769 sections locales. Les machinistes qui travaillent sur les chemins de fer gagnent entre 36 et 43 sous l’heure et travaillent 9 heures par jour.

1908 : La FAT met sur pied la division des métiers de métallurgie. Le président de l’AIM, James O'Connell, est nommé président de cette division.

1911 : Les femmes peuvent devenir membres et bénéficier des mêmes droits que les hommes.

1912 : La FAT établit sa division des employés ferroviaires présidée par A.O. Wharton, président des machinistes.

1914 : L’Ontario promulgue les premières lois d’indemnisation des travailleurs au Canada.

1915 : Plusieurs ateliers et usines représentés par l’AIM gagnent le droit à une journée de travail de 8 heures. L’AIM s’affilie à la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie.

1916 : Les mécaniciens automobiles peuvent devenir membres du syndicat.

1917 : Les femmes canadiennes obtiennent le droit de voter aux élections fédérales.

1918 : L’AIM compte 33 000 membres.

1919 : Grève générale à Winnipeg. Un des dirigeants de la grève est le machiniste R.B. Russell, secrétaire-trésorier du district 2 de l’AIM.
L’AIM et d’autres syndicats de métallurgistes décident de fonder un conseil des métiers des métaux et élisent Russell au poste de secrétaire. Ensuite, ils présentent des demandes de reconnaissance syndicale aux employeurs métallurgistes de Winnipeg. Le 15 mai, 12 000 hommes de métier du bâtiment et de la métallurgie arrêtent de travailler. La grève se propage d’industrie en industrie (centraux téléphoniques et télégraphiques, hôtels, banques, commerces, pâtisseries, laiteries, restaurants, voire médias imprimés). Moins de 48 heures plus tard, 35 000 travailleurs font la grève, et les policiers, les pompiers et les postiers sont prêts à se joindre aux rangs des grévistes. Le chef du gouvernement fédéral, Robert Borden, ordonne que la Gendarmerie royale du Canada (GRC), aidée de troupes fédérales armées de mitrailleurs, intervienne pour briser la grève. Cette mesure n’est bien accueillie par le reste du Canada, et des travailleurs commencent à faire la grève au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Plus à l’est, l’Ontario et le Québec se joignent à la manifestation de solidarité. La Légion royale canadienne renverse une résolution de prévention des grèves et se proclame « entièrement sympathisante » avec les grévistes. Le 17 juin, R.B. Russell, collègue machiniste, Peter Herenchuk et d’autres dirigeants de la grève sont arrêtés et conduits au pénitencier Stony Mountain où ils sont détenus sans possibilité de libération sous caution. La protestation s’intensifie d’une cote à l’autre, et les dirigeants de la grève sont libérés dans les 72 heures suivant leur arrestation. Quelques jours plus tard, les grévistes de Winnipeg planifient une énorme parade sous le chapeau du silence. La police montée tire dans la foule et tue deux ouvriers tout en en blessant une trentaine d’autres.

1920 : Le siège déménage à la première Place des machinistes, coin 9th et Mt. Vernon Pl., N.W., Washington D.C. La British Amalgamated Engineering Union cède ses sections locales nord-américaines à l’AIM.

1920 : Les machinistes gagnent entre 72 et 90 sous l’heure et travaillent 44 heures par semaine.

1922 : 79 000 machinistes du domaine ferroviaire mettent la grève des employés d’atelier sur le dos de la deuxième réduction des salaires depuis la guerre. Les effectifs sont réduits à 148 000 membres.

1927 : Le gouvernement canadien crée le régime des pensions de vieillesse. L’AIM insiste pour que les lois régissant le travail des enfants dans la Constitution américaine soient modifiées; 2 500 000 enfants âgés de moins de 16 ans travaillent à des salaires inférieurs au taux permettant une vie normale.

1928 : Les 250 délégués au 18e congrès de l’AIM exigent une semaine de travail de 5 jours pour alléger le problème du chômage.

1929 :
En raison des mises à pied pendant la dépression, l’AIM ne compte plus que 70 000 membres.

1932 : Presque 30 % des syndiqués sont sans emploi.

1933 : La Fédération du commonwealth coopératif (FCC) est fondée pour donner une voix politique aux agriculteurs et aux ouvriers. Il ne reste plus que 56 000 membres.

1934 : L’AIM met sur pied son service de recherche.

1935 : L’AIM lance une campagne pour recruter l’industrie aérospatiale.

1936 : Le nombre de membres grimpe à 130 000.

1937 : L’AIM négocie des congés payés dans 26 % de ses conventions collectives.

1939 : L’AIM conclut sa première convention collective dans l’industrie du transport aérien avec la compagnie Eastern.

1940 : Les machinistes reçoivent un salaire moyen de 80 sous l’heure. Le syndicat compte 188 000 membres.

1941 : Le programme canadien d’assurance-chômage voit le jour.
La SL 741 de l’AIM à Winnipeg signe la première convention collective avec Trans Canada Airlines (aujourd’hui Air Canada).

1943 : La section locale 1660 reçoit sa charte le 28 janvier.

1944 :
La FCC, menée par Tommy Douglas, remporte l’élection provinciale en Saskatchewan et forme le premier gouvernement socio-démocrate en Amérique du Nord. Elle innove en mettant sur pied un système de soins médicaux, hospitaliers et dentaires gratuits pour les retraités.

L’Ontario promulgue la première loi au Canada garantissant le droit à des congés annuels ainsi que la Loi contre la discrimination raciale, la première loi canadienne à interdire la discrimination.
L’AIM compte 76 000 membres au sein des forces armées, et 776 000 membres en tout.

1945 : Une première entente avec Remington Rand. Le congrès de l’AIM vote en faveur de la création d’un journal hebdomadaire et d’un service d’éducation. Des mises à pied massives suivent la fin de la Deuxième guerre mondiale.

1946 : La section locale 1120 reçoit sa charte le 1er janvier. Au total, 88 % des conventions collectives de l’AIM prévoient des congés payés.

1947 : Le gouvernement socio-démocrate de la Saskatchewan (FCC) adopte une déclaration des droits – la première loi exhaustive sur les droits de la personne au Canada –, l’assurance-hospitalisation universelle et la première loi canadienne sur les congés fériés payés.

La section locale 1751 reçoit sa charte le 8 janvier après avoir été établie le 8 mars 1946.

La Ligue politique non partisane des machinistes est fondée, de même que le service juridique de l’AIM. Les machinistes gagnent en moyenne 1,56 $ l’heure.

1948 : Toute personne, peu importe sa race ou la couleur de sa peau, peut devenir membre de l’AIM.

1949 : Les machinistes du domaine ferroviaire gagnent le droit à une semaine de travail de 40 heures.
Les effectifs diminuent à 501 000 membres.

1950 : Le 4 avril, le gouvernement de l’Ontario accorde une charte à la coopérative de crédit Jet Power. Les machinistes, principalement Mike Rygus (section locale 1922, puis VPG canadien de 1961 à 1984), ont poussé pour que la charte soit accordée à la coopérative.
L’AIM se joint à la Fédération internationale des ouvriers du transport.
Les machinistes gagnent maintenant une moyenne de 1,82 $ l’heure.

1951 : L’Ontario promulgue une loi sur les justes méthodes d’emploi.

1952 : Le programme universel de la Sécurité de la vieillesse voit le jour. Les employés de 85 % des compagnies aériennes sont maintenant protégés par des conventions collectives de l’AIM. Au total, 92 % des conventions collectives de l’AIM prévoient des congés payés.

1953 : L’AIM entretient des conventions établissant les salaires et les conditions de travail avec 13 500 employeurs.
Le congrès de l’énergie atomique de l’AIM est mis sur pied.

1954 : L’Ontario promulgue une loi régissant les pratiques équitables d’accommodement.
 La section locale 922 reçoit sa charte le 5 mars.

1955 : La FAT et le Congrès des organisations industrielles (COI) fusionnent. Le machiniste Al Hayes est élu vice-président et président du comité d’éthique. Au total, 70 % des conventions collectives de l’AIM prévoient des clauses sur la santé et le bien-être. Le salaire moyen d’un machiniste se chiffre à 2,33 $ l’heure.

1956 : Le Congrès du Travail du Canada est fondé. Claude Jodoin en est élu le premier président. George Schollie de l’AIM est élu à la vice-présidence du CTC; Percy Bengough, aussi de l’AIM et ancien président du Congrès des métiers et du travail, est nommé président honoraire du CTC.
La 2 000e section locale obtient sa charte.
Le siège des machinistes déménage dans un nouvel immeuble de dix étages sis au 1300 Connecticut Ave. à Washington DC.

1958 : Un programme national d’assurance-hospitalisation publique voit le jour au Canada.
Un vote référendaire est tenu pour établir le fonds de grève de l’AIM.
La section locale 1957 reçoit sa charte le 15 mai.

Le congrès de l’AIM établit un fonds de grève qui est approuvé par les membres dans le cadre d’un référendum.
L’AIM compte maintenant 903 000.

1959 : La section locale 905 reçoit sa charte le 28 avril.

1960 : Le congrès de l’AIM met sur pied un programme de bourses scolaires, et le syndicat crée un régime de retraite pour les dirigeants syndicaux.

1961 : Le Nouveau Parti Démocratique est fondé par la FCC et le CTC. Le VPG canadien, Mike Rygus, mène une délégation imposante de l’AIM au congrès fondateur au Colisée d’Ottawa.

1962 : Le gouvernement NPD de la Saskatchewan présente le premier programme public universel de soins de santé.
Le congrès électronique de l’AIM est créé.
Les machinistes gagnent en moyenne 3,10 $ l’heure.

1964 : Les délégués au congrès de l’AIM passent au vote pour changer le nom du syndicat à l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale. Les effectifs se chiffrent à 800 000.

1966 : La Colombie-Britannique adopte une première loi sur les congés de maternité.
Le Régime de pensions du Canada et le Régime des rentes du Québec voient le jour.
Le premier régime de soins dentaires est négocié avec Aerojet General.

1967 : La Ligue politique des machinistes canadiens est fondée.

1968 : La section locale 2323 reçoit sa charte le 1er janvier.
L’AIM compte plus de 1 000 000 de membres.
Les machinistes gagnent en moyenne 3,44 $ l’heure.

1969 : Un membre de l’AIM, Edwin (Buzz) Aldrin, est le premier mécanicien de l’espace à marcher sur la lune.

1970 : Le fonds de pension de l’AIM (Canada) est mis sur pied pour les membres et le personnel.
L’AIM figure parmi les 19 syndicats qui réussissent le premier effort conjoint de négociation avec la compagnie GE.

1971 : L’AIM remporte la plus importante entente de salaire rétroactif de l’histoire, soit plus de 54 500 000 $ pour les 1 000 membres ayant fait l’objet d’un lock-out illégal par National Airlines.
L’AIM met sur pied son service de santé et sécurité au travail.

1972 : Les effectifs de l’AIM chutent à 902 000 en raison de la récession et des mises à pied dans les industries de la défense.
Le président de l’AIM, Floyd Smith, démissionne du Conseil de la solde des États-Unis pour protester l’injustice des politiques économiques.

1973 : Les machinistes touchent en moyenne 4,71 $ l’heure.
Les effectifs grimpent à 927 000.

1975 : Les Libéraux fédéraux annoncent des gels des salaires et des prix à compter du 14 octobre.

1976 : Les délégués au congrès de l’AIM passent au vote pour établir des services des droits civils et du recrutement et développer le programme de services communautaires.

1977 : William W. Winpisinger devient le 11e président de l’AIM.

1979 : Le fonds de pension de l’AIM (Québec) est mis sur pied pour les membres et le personnel.

1980 : Le projet média de l’AIM est entrepris. Des milliers de membres de l’AIM et leurs familles surveillent les émissions télévisées pendant les heures de grande écoute pour déterminer comment les médias dressent le portrait des travailleurs et des syndicats.

1981 : Le service des travailleurs plus âgés et des membres retraités est mis sur pied à la Grande loge.

1982 : Les faillites personnelles et corporatives atteignent des proportions épidémiques.
Les effectifs de l’AIM commencent à chuter et se chiffrent à 820 211.

1984 : Le congrès de l’AIM, tenu à Seattle dans l’État du Washington. Les délégués votent sur la proposition de financement du Centre éducatif de Placid Harbor pour améliorer les connaissances des travailleurs dans un monde en perpétuel changement.

1987 : Les membres de l’AIM travaillant pour Air Canada font la grève pour obtenir l’indexation des pensions.
Le conseil exécutif de l’AIM établit un nouveau service de recrutement, le premier à être dirigé par un vice-président.
La première conférence sur les communications de l’AIM se déroule à Kansas City, MO.

1988 : L’AIM célèbre son 100e anniversaire le 5 mai à Atlanta en Georgie.
Le Congrès de la Grande loge approuve une modification aux Statuts, autorisant ainsi les membres canadiens à élire eux-mêmes leur vice-président général.
Le district 250 reçoit sa charte. Il représente 7 sections locales depuis les années 1960.

1989 : George J. Kourpias devient le 12e président de l’AIM.

1990 : AIM CROIT Canada (programme pour travailleurs handicapés) voit le jour.
Bob Rae mène le NPD à former le premier gouvernement socio-démocrate de l’Ontario.

1992 : L’AIM déménage à un nouveau siège des plus modernes à Upper Marlboro, MD, pour ainsi suivre le courant de l’évolution technologique et répondre aux besoins des membres au 21e siècle.
L’AIM organise son 33e congrès à Montréal, Québec, Canada.
La section locale 99 reçoit sa charte le 1er mai.


1994 : Le Syndicat international des travailleurs unis du bois d’Amérique ratifie une entente de fusion. Plus de 20 000 nouveaux membres se joignent ainsi à la famille de l’AIM. 
Quelque 8 000 employés de parc de USAir disent « oui » à l’AIM.
 La publication du bulletin des machinistes cède sa place au Journal de l’AIM.

1995 : L’AIM, le Syndicat des travailleurs de l’automobile et le Syndicat des métallurgistes entreprennent des discussions sur l’unification d’ici l’an 2000. Le programme d’unification mène à une grande solidarité. Ce programme créerait le syndicat le plus diversifié et le plus nombreux en Amérique du Nord, avec plus de 2 000 000 de membres actifs et 1 400 000 retraités
Une grève de 69 jours se solde par une importante victoire et une nouvelle convention collective avec la compagnie Boeing.
Les membres s’expriment dans le cadre de la première tournée d’une série d’assemblées locales.

1996 : Les « Fighting Machinists » mènent la lutte politique pour les droits des travailleurs.
Les efforts syndicaux assurent la victoire électorale de l’équipe Clinton-Gore.
Le congrès de l’AIM se réunit à Chicago et les délégués planifient le passage au 21e siècle. Les délégués votent en faveur de la création d’un service de la condition féminine au sein de l’AIM.

1997 : Le 1er juillet, Robert Thomas Buffenbarger, âgé de 46 ans, devient le 13e président international en 109 ans d’histoire de l’AIM. Il commence rapidement à restructurer le syndicat pour qu’il reflète davantage la diversité, les intérêts et les préoccupations des membres.
L’ancien président de l’AIM Winpisinger décède le 11 décembre.
 
1997 : Le 1er janvier fondation du District 11 à Montréal qui représenteras 12 sections locale, dans les domaines d'Arbitrages, Négociations et de représentations divers.

1998 : Une nouvelle commission d’experts est mise sur pied pour permettre aux membres d’exprimer leurs points de vue.
Le centre de Placid Harbor devient le Centre éducatif et technologique Winpisinger en l’honneur du dirigeant syndical visionnaire qui avait donné naissance à ce centre.

 

Sources : AIM, Bureau International, Louis Erlichman (Bureau canadien), David Varnes (SL 2324)
Tous droits réservés 1996, Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale